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CITOYENS SANS FRONTIERES
15 octobre 2012

Les maîtresses forcées de Kadhafi

Les maîtresses forcées de Kadhafi

par Brahim Fathallah, lundi 15 octobre 2012, 10:15 ·

Le pouvoir corrompt.Le pouvoir absolu corrompt absolument -Alain

 

Mère et fille violées ,humiliées,jeunes filles vierges déshonorées ,jeunes femmes arrachées à leurs maris ou à leurs familles et livrées de force en proies au guide à Bab Al Azizia,son harem clos et mystérieux,et avec la complicité des membres de la famille du dictateur dont sa propre épouse et sa fille Aicha.

Vies brisées,jeunesse et honneurs volés,usurpés,rien que pour satisfaire la folie et la bestialité d'un tyran fou et sanguinaire.Ces femmes ont en commun d'être très belles.

 

Extrait du livre de Annick Cojean: (*)

 

                                        La femme et la fille du général

 

Le colonel Kadhafi,qui s'enquérait toujours de la situation familiale de ses subordonnées et de l'allure de leurs femmes,apprend un jour que l'épouse d'un général de son armée est d'une grande beauté.Donne-t-il lui même des ordres? Est-ce plutôt l'idée de Mabrouka? Le fait est que trois de ses gardes se présentent un après-midi au domicile du général pour transmettre à son épouse une invitation à une réception féminine,organisée le soir même par Safia Farkash ,l'épouse du Guide.Le Général se montre méfiant.Il n'a pas entendu parler d'une telle initiative et n'aime guère l'idée que sa femme aille à Bab al-Azizia.Un garde compose alors un numéro sur son portable et lui tend l'appareil.Mabrouka est en ligne."C'est un honneur magnifique que le Guide te fait ! La preuve qu'il te sait proche de lui,et te considère comme un vrai révolutionnaire.Ce sera une très belle fête,uniquement entre épouses."

Rassuré,le général laisse partir sa femme.Lorsqu'elle revient,quelques heures plus tard,elle est étrange et évasive."Quelque chose paraissait cassé chez ma mère",raconte sa fille.D'autres invitations se succèdent,particulièrement lorsque le général s'absente.

Après plusieurs mois,l'épouse revient un jour avec les clés d'un bel appartement."Cadeau" de la femme du Guide,annonce-t-elle,affirmant en être devenue la grande amie.La famille déménage,les conditions de vie s'améliorent nettement.Il fait bon être dans les petits papiers de Bab al-Azizia.

 

Mais un soir,Mabrouka et deux autres femmes se présentent à la porte en transmettant cette fois une invitation de la part d'Aïcha,la fille aînée de Kadhafi,à l'intention de la fille du général.Le visage de sa mère se décompose.Elle porte les mains à son visage,elle parait horrifiée.Sa fille,elle,est ravie."C'est pour ce soir? Mais avec joie ! Le seul ennui,c'est que je n'ai pas de robe de soirée ! 

-- Je l'avais anticipé ! sourit Mabrouka qui se retourne et montre une valise.Il y a dedans tout ce qu'il faut pour te faire belle ! "

 

La jeune fille enfile la robe avec entrain,se maquille et emboîte le pas à Mabrouka sans comprendre pourquoi sa mère lui dit au revoir les yeux pleins de larmes.

Le général lui même parait interloqué.Il le sera davantage quand sa femme lui avouera en pleurant que les invitations de Safia camouflaient des convocations du Guide.Et que l'argent,les cadeaux,l'appartement,n'étaient que la récompense d'une relation sexuelle contrainte.Le général,s'emporte,hurle,décide de se rendre sur le champ à Bab al-Azizia.Mais il sécroule,victime d'une attaque cérébrale,et est transporté à l'hôpital.

 

Sa fille,pendant ce temps-là, a la surprise de voir arriver Kaddafi dans le salon où on l'a fait attendre longuement."Où est Aïcha ? demande-t-elle en souriant.

--C'est moi,Aïcha ! " répond le Guide avec froideur.Il ne tentera ni de la séduire ni d'y mettre les formes.Il la violera,la frappera,l'humiliera autant qu'il est possible,et à plusieurs reprises.Elle ne sortira de Bab al-Azizia qu'au bout d'une semaine pour aller voir son père,mourant,à l'hôpital.Le décès de ce dernier facilitera les choses.Quand Mabrouka appelle pour convoquer régulièrement  la fille,elle demande à sa mère de la préparer selon les goûts du Guide.

"--Tu sais ce qu'il faut faire"-- et de recouvrir ses membres de henné.

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